Peut être savez-vous que la lecture est mon sport favori ?
C’est une activité qui peut phagocyter pas mal d’heures. J’en oublie souvent le temps qui passe dans ma boulimie de dévoration – pas sûr que çà existe comme mot ;-)) je vous laisse vérifier si çà vous dit ;-D
Je disais donc je suis une boulimique d’histoires et d’aventures et je déteste m’ennuyer en lisant.
Je préfère le chaos à une histoire qui donne une impression de déjà lu.
En ce qui concerne « Les adieux à la reine » pas de risque.
Les 14, 15 et 16 juillet 1789 sont uniques dans l’histoire de Versailles. Même si d’autres révolutions ont eu lieu. Chantal Thomas a cette faculté de vous faire vivre la grande histoire par les petites touches de la vie personnelle d’êtres pas si différents de nous que çà.
Ne sommes-nous pas parfois des courtisans qui maintiennent les règles et l’étiquette bien huilée des codes de notre société ?
La petite histoire des habitants du Château de Versailles, comme l’a vécue Agathe-Sidonie Laborde, lectrice de la reine, nous emporte dans un univers où tout se délite, où les règles d’hier sont déjà du passé et où dans le chaos qui se propage peu à peu, chacun pense à se sauver, voire à sauver sa peau.
Un univers où la vie semble continuer comme si de rien n’était quand Marie-Antoinette continue de faire appeler sa lectrice selon ses besoins, notamment lorsqu’elle n’arrive pas à dormir : « Mon office, irrégulier, tenait à la phase la plus étale de la nuit. Il relevait de cette zone, redoutable, où ce qui vous est arrivé de pire remonte et vous assaille à nouveau, vous tire vers le fond. De cette zone où l’on se noie. J’étais passeuse de ce qui ne parvient pas à passer« .
Quelle merveilleuse façon de décrire une insomnie, les angoisses nocturnes.
Vous êtes-vous retrouvé-e dans ces heures insolubles où le sommeil ne parvient pas à passer ?
Mais déjà les politesses et les révérences appartiennent à un monde qui n’existe plus.
La lectrice et narratrice raconte les souvenirs de ces trois jours depuis son exil où elle a fui à la demande de la reine Marie-Antoinette, après lui avoir lu les dernières pages.
Elle se souvient des odeurs, agréables ou affreuses, des charmes des jardins, des fleurs, la lumière, la présence de la reine tour à tour enfantine, affolée, grandiose, perdue et finalement complètement seule.
Les adieux à la reine ne sont pas seulement la fin de Versailles ceux sont aussi les adieux à une vie simplement précieuse dans les derniers instants dans sa petite chambre où elle ne sait quels objets emporter, dont ses livres « je commençai par en remplir mon sac de velours, mais c’était lourd et il ne me restait plus de place pour des vêtements », tout va lui manquer de ce cocon : « En elle, je me reposais avec délices. Je préparais mes listes. Par sa mansarde, je suivais les métamorphoses des nuages. Dans son espace, par son exiguïté même, je me sentais hors d’atteinte. «
C’est cette fuite qui l’obligera à s’extraire du chaos mais aussi d’une vie irréelle, tant elle était détachée du quotidien vécu à l’extérieur au-delà des grilles du château.
Le chaos ne peut s’ordonner, ni se ranger. On ne peut que s’y plonger.
C’est ce que je vous propose dans cet exercice créatif et ludique :
- Munissez-vous de deux ou trois magazines.
- Tracez un cercle sur une feuille de papier ou un carton, de la grandeur que vous souhaitez.
- Collez dans le cercle toutes sortes d’images et de mots glanés au fur et à mesure du feuilletage des magazines.
A quoi ressemble votre chaos intérieur ?
De quoi est-il fait ?
Est ce qu’il vous apprend quelque chose de vous que vous n’aviez pas vu ?
Je serai heureuse de découvrir en image votre cercle de chaos et dites-moi les impressions que cela vous a donné.
Vous pouvez postez votre image sur la page Facebook Le trésor de l’imaginaire dont voici le lien : https://www.facebook.com/tresordelimaginaire/ Vous pouvez aussi vous abonner à la page si ce n’est déjà fait.
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Merci de votre lecture et de vos partages.
Bien à vous.
Christine
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