Comme une overdose.
Un trop-plein qui déborde de choses, de souvenirs, de pensées.
Réduire, alléger, devenir plume et vent.
Se laisser porter par le courant et de ne plus vouloir, juste être.
L’abondance de matérialité n’est plus.
Ne vouloir que l’essentiel, le profond, l’intense.
Ce qui fait vibrer peut être léger.
Réduire ses bagages de tout, de tout ce qui fait sombrer, qui alourdit, qui empêche de voler de ses propres ailes.
Juste être. Sans faux-semblant, sans concurrence, sans compétition, sans défi.
Se laisser bercer par sa propre respiration.
Cesser de tout vouloir et de ne rien avoir, des choses, des amis, des événements.
Arrêter de s’étourdir de vent mais être le vent qui souffle un air nouveau.
Laisser de la place, désencombrer, nettoyer, épurer, la vérité n’a pas besoin d’artifice, elle est nue.
Les masques tombent gavés de mystères fabriqués et de fausse légèreté qui n’émeut plus personne.
L’être est mystère à lui tout seul, il n’a pas besoin de stratégies, de plan d’actions.
Rester dans l’ombre, la lumière n’est visible qu’à ceux qui veulent la voir.
Agiter sa lanterne ne fait que l’éteindre, la poser et laissez venir.
Christine
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