Il est tapi au fond de soi. On ne le connaît pas très bien car on le fuit. Il ne nous dit rien qui vaille avec son air de n’être ni mâle, ni femelle. Son costume bleu délavé n’a rien de brillant, ni de d’attirant. Il a l’air de nous vouloir des ennuis, peut-être de nous salir.
Pourtant il n’est ni bien, ni mal. Il vogue entre nos ombres et notre lumière sans jamais vouloir choisir l’un plus que l’autre. Certains disent qu’il porte la lumière sur nos blessures et sur nos peurs.
Il est ce que nous voulons cacher, notre puissance intérieure qui défit les conventions et les diktats. Il est notre animalité dans notre corps d’humain. Il est nos désirs les plus profonds dans nos peurs hypocrites.
Le diable frappe à la porte. Il nous pousse à être nous même mais nous lui tenons la bride. Nous avons peur de ses débordements et de ses passions.
Il ne fait rien à moitié et peut tout détruire en quelques instants. Il nous met face à nos tentations et à l’inconnu qui nargue notre quotidien.
Il frappe à la porte car nous l’avons fait trop attendre. Nous avons oublié qui nous étions. De notre feu sacré nous ne savons que faire comme de cette part de nous qui cherche à exister.
Laissons-le entrer pour l’apprivoiser et mieux le connaître. Il sera toujours cette bête sauvage mais ne laissons pas entrer la violence de la tempête qui fait rage au-dedans. Il suffit de laisser la vapeur de ses nasaux s’échapper avec le souffle de l’âme.
Elle sait dompter le dragon qui sommeille. Elle connaît les raccourcis et les chemins qui assouvissent les passions et les laissent s’exprimer, les transcender, les porter vers le ciel.
Le diable frappe à la porte, laissons-le entrer avec ses sublimes ardeurs et brûlons au feu créateur pour être ce que nous sommes.
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