Depuis l’année dernière, j’ai commencé à faire des bijoux et j’ai créé la marque Pavane des louves. C’est parti d’un besoin de recycler des colliers et bracelets que je ne mettais pas et que je voulais mettre à mes nouveaux goûts. Et puis, le désir de créer des bijoux recyclés est revenu.
L’imaginaire est une mine associé à tout ce que l’on a autour de soi.
Et comme la vie c’est souvent une spirale ou un jeu de dominos, si vous préférez, j’ai réalisé que j’avais déjà pas mal de matériel hérité des vide-greniers et brocantes lorsque je cherchais, déjà, de la matière première pour faire des sacs. Des sacs en tissus recyclés bien sûr.
Vous l’avez compris, mon truc c’est le recyclage. Comme beaucoup de gens, je n’aime pas jeter. Quand je vois tout ce qu’on met à la poubelle çà me désole. Je ne peux pas m’empêcher de dire que l’on pourrait faire d’autres choses avec cette matière. Bon des fois, on ne peut vraiment rien en faire. Enfin, pour moi.
Je réalise que je ne voulais pas faire un article sur la récup’ mais plutôt sur les talents que l’on cherche autour de soi, alors qu’ils sont déjà en soi. Comme les choses sont parfois bien faites, je réalise dans le même temps que ces deux thèmes se rejoignent et se complètent.
Les bijoux et moi c’est une histoire ancienne.
Je me suis souvenu que dans les années 90, j’avais dessiné des projets de création de bijoux que j’ai retrouvé dans mes cartons à dessin. Je croyais les avoir jeté depuis longtemps mais je les avais précieusement gardés. Faut croire que c’est quelque chose qui me tenait à cœur. A l’époque, je n’avais pas persévéré pour tout un tas de bonnes raisons sans doute : trop futile, pas assez original, pas le temps, comment je vais faire…

La vie me ressert les plats pour voir si j’ai bien compris vers quelle direction ce serait bien quand même que je tente l’aventure. Cette fois, le mouvement de la vie s’est matérialisé par le don d’un sac de bijoux délaissés qu’une copine m’a donné.
J’ai de moins de bonnes excuses pour m’y mettre d’autant plus que j’adore çà !
Le coming-out de la créatrice de bijoux.
La récup’ tout comme mon désir de créer des bijoux est une vieille histoire. Aussi vieille que l’histoire de l’humanité. Les humains ont toujours fait de la récup’ depuis l’époque lointaine où les ressources étaient rares et difficiles à posséder. Nous l’avons un peu oublié dans notre monde d’enfants gâtés où il n’y a qu’à appuyer sur un bouton pour obtenir quelque chose. Oui je fais un peu la grand-mère là, je sais. Je sais aussi que ce n’est pas le cas de tout le monde et que les prises de conscience sur la limitation des ressources naturelles sont de plus en plus importantes.
Récupérer, recycler, réparer sont devenus des valeurs à cultiver pour permettre à la nature de souffler et c’est aussi un mode vie où l’on devient un.e acteur.ice responsable de sa façon de consommer.
Mon désir d’être une créatrice upcycling prend tout son sens.
Les talents sont déjà là. Si on se penche un peu sur les événements de sa vie, on s’aperçoit que les signes de la voie à suivre sont visibles. Pour moi, c’était il y a 30 ans – oh la la, c’est vieux ! – et comme par hasard, tout près, servis sur un plateau.
La récup’, le recycling ne sont pas des créations bas de gamme.
Le travail de l’artiste, la technique de l’artisan font la qualité et la valeur de l’objet.
La beauté, le merveilleux, la poésie qui se dégagent de l’œuvre ou de l’objet produisent l’enchantement et le plaisir pour tous les sens. Un ravissement, une joie, un bonheur et c’est tout ce qui compte.
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