Je ne sais pas mais je crois que c’est dans l’air. Est ce que c’est la saison qui fait que le cœur se gonfle d’innombrables émotions toutes plus contradictoires les unes que les autres. A moins que ce ne soit l’alignement des planètes et l’ère du Verseau tout à la fois qui charrient un « je ne sais quoi ». C’est arrivé petit à petit, puis d’un coup comme une évidence.
C’est comme si tous les signaux c’étaient mis au vert. Pour dire, mais oui, c’est çà ! Dire qu’on le savait mais qu’on ne s’en rendait pas compte. Nous sommes tous collés à nos téléviseurs, nos écrans, nos livres et nos tablettes et à toutes nos occupations et divertissements. Nous sommes tous prix dans les filets de nos ambitions et de nos priorités. La maison, le travail, la famille, la religion, nos certitudes et nos culpabilités cernent nos vies où nous oublions si souvent le plaisir, la légèreté, la joie.
Il manque pourtant, souvent, une chose dont nous n’avons pas forcément conscience. Nous le savons. Ce manque est tapi au fond de nous, depuis les contrées du berceau, l’enfance, l’adolescence, l’âge adulte et la vieillesse. Nous traversons la vie comme des mendiants d’une chose qui déborde de nous mêmes mais nous savons si peu la donner, si peu la recevoir. Nous manquons de temps, ce foutu temps dans lequel nous mettons toutes nos peurs.
Ce que j’ai ressenti dans l’air du temps, vous le sentez peut-être aussi. Il est dans le fil de mes pages, sur les images, dans tout ce que nous voyons, lisons, regardons. Nous le sentons tous mais aveugles que nous sommes nous ne voyons pas à l’intérieur combien nous en avons besoin, combien il transpire de partout, où que nous soyons. Il crie famine, il désespère, il hurle de douleur et de rage. Il est partout. Il n’est nulle part. Il nous constitue. Il nous construit. Il nous fait naître et renaître parfois.
Bien sûr, c’est bâteau, rabaché, dévoyé, saupoudré partout, enluminé, gâché, considéré comme ringard, rose bonbon, ridicule, mièvre. Pourtant, c’est bien là. Parfois maladroit, parfois mal emballé. Pourtant il arrive comme une vague immense que l’on voit de loin et soyez sûr.e qu’il ne peut pas nous faire mourir, bien au contraire. C’est la vie même.
Ce souffle de vie, cet élan vital qui nous submerge rien que d’y penser, cette bouffée merveilleuse qui nous transporte de joie pure. Regardez bien, observez avec attention, scrutez vos fils d’actualité, vos courriels, vos regards, les yeux de ceux qui les baissent, les yeux par dessus les masques, sur les mains que l’on ne tend plus, dans les corps que l’on n’étreint plus. Pas besoin de le nommer. Il est partout et je vous en envoie plein par mes mots, par mes pensées et par le cœur. Devenez contagieux.se d’amour. Faites-en une pandémie d’un virus dont nous ne voulons pas de vaccin.
Si vous êtes d’accord avec moi, je vous invite à m’envoyer un peu de votre cœur en symbole d’amour en commentaire.

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