Et si mon chaos intérieur était le reflet de la lutte qu’une partie de moi menait pour ne pas vieillir ?
Je l’ai réalisé ce matin comme une évidence, cette possibilité m’est apparue comme une prise de conscience et une libération.
Si on lutte c’est qu’il y a quelque chose à comprendre, si non tout serait fluide, c’est l’évidence de la compréhension.
C’est ce que me dit aussi la carte TEMPERANCE tirée tout à l’heure. Mon âme et mon esprit sont d’accord mais il n’y a pas à renoncer non plus. Sentir l’appel de l’enthousiasme et de la curiosité tout en étant sur la route de l’apaisement. C’est peut être çà vieillir ?
Ne pas renoncer tout en laissant le temps faire son œuvre comme sur tout être vivant, sur tout vie.
Vieillir pour un humain, c’est avoir conscience de cette lente mais sûre avancée vers l’inéluctable.
Ce n’est pas non plus le fatalisme et son cortège de « à quoi bon » et ses tribus de « on n’y peut rien ».
Vieillir c’est être et exister quand même. C’est une droiture sans la rigueur, une malice de la conscience, une fantaisie supplémentaire auréolée de courage.
Le courage de savoir mais d’y aller quand même.
C’est la sagesse sans être sage.
Etre conscient sans se laisser envahir par la peur qui paralyse.
Un sage n’est jamais jeune.
Seul le temps peut apporter cette étincelle au coin des yeux, au bord de l’âme.

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