Etre cette personne aimable, joyeuse et légère. Cette personne qui écoute et qui soutient.
Non je ne suis pas toujours cette personne là, celle que tout le monde voit, celle que je voudrais toujours être. Les apparences sont parfois trompeuses.
Je veux bien montrer ma vulnérabilité mais pas mes zones d’ombre. Je les garde pour moi. Rien n’oblige à tout dire, tout montrer.
C’est peut-être de famille. C’est peut-être dans mon sang et ma lignée comme dit Benjamin Biolay dans la chanson « Mon enfant » que j’ai écouté hier à la radio.
Etre consciente des racines que je porte c’est être consciente de ce que je transmets à mes enfants, à mes proches, aux autres.
Connaître sa part d’ombre c’est éviter de faire porter le chapeau aux autres, c’est prendre la responsabilité de ses pensées et de ses actes.
Ma part d’ombre agit tapie au plus profond de moi. Parfois, je la reconnais. Parfois, elle éclate sans crier garde ou m’échappe malgré moi comme le couvercle d’une cocotte qui saute brusquement. C’est une soupape de sécurité qui empêche l’explosion intérieure.
Un ras-le-bol qui déborde. Des émotions trop longtemps contenues. Exprimer, s’exprimer encore et toujours pour se faire du bien. Ma manière à moi c’est d’écrire souvent, parfois de peindre, toujours de créer à partir de moi. Parfois juste pour moi, parfois pour le partager, le transmettre.


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