C’est la nuit noire de l’âme.
Tout semble solitude, ennui, catastrophe et inutilité.
Le bonheur, la joie et la légèreté n’existe plus.
Je me noie dans cette eau sombre qui m’engloutie.
Je ne peux m’empêcher de penser à ce jour de lune noire.
Sombrer dans la noirceur, se gaver de pensées obscures, crier son inutilité au monde, rabâcher la tristesse à tous les vents, se perdre dans le vertige du vide immense en soi.
Laisser venir les larmes, s’apaiser dans cette bienveillance à soi-même où l’on s’autorise la vulnérabilité.
Regarder en soi ce qui peine à émerger.
Voir déjà le fond.
Relever la tête pour apercevoir ce puits de lumière qui vient des cieux.
Et renaître en un instant.


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