Dur, dur, parfois. Ce jour qui vient pour faire quoi. Il est rempli d’à quoi bon.
Le découragement. Le doute. La solitude. L’inconsistance envahit l’espace.
Qu’il fasse beau, qu’il fasse gris.
Le temps n’est que le révélateur de l’état intérieur.
Partir sans réfléchir, se jeter dans les tâches du quotidien, se raccrocher aux habitudes, aux rituels, au travail.
Non, le sens de tout cela ne vient pas à moi.
Le chat réclame des caresses.
Il me tire de ma spirale et m’aspire vers l’attention à autre chose.
Je me pose un moment avec lui. Je respire.
Les pensées sombres s’échappent. Elles n’aiment pas le calme.
Le tourbillon s’apaise, les nuages s’éloignent, les ruminations s’évanouissent.
Je reviens à moi, au présent, là, sur le fauteuil.
Mon chat est un maître zen.
La journée peut commencer.
Aujourd’hui est ce que j’en fais avec ce qui se présente.

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