Ce matin, rien ne vient. C’est la page blanche de l’autrice.
Pourquoi pas une petite histoire, un conte pour changer, pour rêver, pour dire mon imaginaire. Inventer à partir de soi plutôt que se dire soi.
Reprendre cette idée de message trouvé dans un ourlet. Je creuse, je creuse.
Ce matin, rien ne vient. C’est la page blanche de l’autrice.
Mon cerveau refuse de me soutenir. Forcer. Insister.
A tout prix, exister.
On perd la possibilité du rien, du vide, de la non-action.
Je suis hors production.
Laisser le vide, le blanc, le noir.
Non personne n’est mort, pas de carnage que je connaisse, pas de triste nouvelle pour afficher un carré blanc, un carré noir, un « je suis quelque chose », un « je suis quelqu’un ».
Tiens, je suis quelqu’un, oui çà c’est bien.
Quelqu’un de bien ? çà dépend des jours, sûrement.
On est qui on peut avec ce qui est, on fait au mieux « Fais de ton mieux » disent les 4 accords toltèques.
Voilà.

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