Avons-nous besoin de drames et d’échecs ?

 

« L’échec m’a appris certaines choses que je n’aurais jamais pu apprendre autrement » J.K. Rowling

« Où sont passés les mélos, les drames ? Bref, le côté obscur qui peut faire de nous des héros ou des salauds. Eux aussi font partie des moments intenses de la vie » m’a dit une amie.

Alors je me suis posé ces questions :

Avons-nous besoin de drames et de crises dans notre vie ? Est-ce pour évoluer et passer à autre chose ? Est-ce que j’ai besoin de moments difficiles pour apprécier les bons ?

Les échecs nous poussent à nous dépasser.

Personne n’aime les échecs et les déceptions. Nous avons tous en mémoire de sales moments que nous ne voudrions certainement pas revivre. Tout le monde en connait. Nous comprenons après coup qu’une cette épreuve nous a permis d’aller vers autre chose. Les imprimeurs n’appellent-ils pas « épreuve » les premières impressions qui permettent de corriger avant le document final ?

Et si les échecs étaient des balises qui nous disaient : Attention, tu te plantes, tu n’es pas sur la bonne route, tu as mieux à faire. Trouver un travail plus intéressant après un licenciement. Faire une belle rencontre après une rupture. Se sentir bien après une dispute. Respirer enfin après une relation toxique ou dévoreuse d’énergie.

Tout le monde a connu ce genre de situation. Peut être même, est-ce nous qui engendrons cette crise.  Au fond de nous, nous savons  que cela ne peut pas continuer.

L’échec est aussi un événement qui nous indique quelle personne nous voulons être.

Les déceptions nous obligent à prendre du recul et à se dire que cette situation ne nous convient pas. « Nous sommes dans un mauvais film » ou « nous ne sommes pas dans le bon film ». Le film de notre vie que l’on veut voir, et surtout vivre.

Les échecs nous aident à savoir ce que nous ne voulons pas, mais aussi à renforcer ce que nous désirons ardemment. Ils forgent notre volonté et aiguise notre persévérance. L’épreuve nous pousse à continuer vers nos projets et nos rêves.

Notre manière de réagir face à l’échec nous rend plus déterminé(e).

A chaque situation difficile, nous savons un peu plus qui nous sommes. A chaque pas que nous faisons, nous nous rapprochons de l’être que nous voulons être.

Alors merci aux échecs et aux déceptions

Merci aux acteurs de nos mauvais films puisqu’ils nous montrent la route à ne pas suivre, le chemin qui ne mène nulle part et surtout ils nous indiquent notre propre direction : celle qui nous rend heureux.

Christine Lenoir

 

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